À propos de Christian Puech

About Christian Puech uk_flag


Ch. PUECHChristian Puech
est né à Montpellier où son père a une vision du monde réel qui va bien au-delà du court terme.

Adrien Puech est « architecte », prospectiviste et peintre, défenseur de l’environnement, plus tard il s’engagera pour le respect et la prolongation de la vie en bonne santé. C’est dans ce milieu, où l’ouverture d’esprit sur les peuples et cultures du monde est prépondérante, que Christian Puech a été élevé.

Des billes encore au fond les poches, il collectionne dans un album les vignettes représentant les peuples et la biodiversité des continents lointains qui se trouvent dans les plaquettes de chocolats Cemoi et Kolher.

A quinze ans il traverse en solitaire les Causses du Larzac sous la neige, coupant déjà les frontières de la civilisation.

C’est d’ailleurs son père qui lui fait rencontrer le sculpteur-dessinateur Paul Dardé, persécuté pour délit d’opinion et réfugié sur le Larzac. L’allure singulière du patriarche avec sa barbe de prophète impressionne le garçon, d’autant que l’artiste déclare : « Un jour après moi, quelqu’un parlera ! ». Paroles prophétiques puisque Christian Puech écrira à la demande notariée de la veuve de l’artiste abandonnée de tous, la première et véridique biographie sur Paul Dardé, mort dans la misère. Cette monographie a pour titre : « Paul Dardé, sculpteur-dessinateur de l’âme humaine ».

Sportif dans l’âme, il est sollicité par le M.U.C. volley-ball, club dans lequel ses capacités lui ouvrent les portes de l’équipe de France. Recruté par un club de Barcelone en lutte contre le Réal de Madrid, il remporte la League d’Espagne. Tout en poursuivant des études d’architecture il fréquente dans cette Ville la mouvance artistique, dont un photographe qui lui enseigne les premiers rudiments de cette discipline. Sur les Ramblas de las Flores le regard triste d’un petit singe en vente comme une vulgaire marchandise le révolte. Il s’en porte acquéreur pour lui rendre la liberté. L’animal devient dès lors pour lui le lien fragile qui nous unit encore à la nature. Le combat de Christian Puech pour la biodiversité et l’environnement viennent de là.

Christian Puech Indien Huarani d’Amazonie équatorienne
Kampère, indien Huarani d’Amazonie équatorienne.

Il effectue un premier voyage au Brésil, au cours duquel il remonte l’Amazone de Bélem à Manaus. Il vit un temps avec les Guarani puis avec les Tikuna, s’intéresse à leur conception durable du monde et certains us et coutumes encore en survivance. Cette quête de l’essentiel ne le quittera plus. Plus tard, il traverse en solitaire l’Amazonie, des pentes de l’Oriente en Équateur jusqu’à Manaus au Brésil.

Après des études d’architecture il ouvre un cabinet à Toulon. Sensible à la beauté présente en tous lieux et toutes choses, il relie les Calanques de Marseille à Saint-Tropez par le chemin des douaniers. Plus tard, il écrira la première biographie du peintre-poète José Mange, boycotté par quelques médias pour sa défense de la langue provençale interdite. Cet ouvrage à l’origine de la redécouverte de l’artiste a pour titre : «Vivre et mourir pour la Provence ». Biographie en partie reproduite dans le Catalogue de la Rétrospective organisée en 2003 par le Musée des Beaux-Arts de Toulon. Pour ces ouvrages Christian Puech participe à de nombreux Salon du livre.

ChristianPuech chez les indiens Huarani d'Amazonie équatorienne
Christian Puech chez les indiens Huarani d’Amazonie équatorienne

Débarrassé de ses exuvies, il réalise une quarantaine de voyages ethno-photographiques souvent impécunieux, dont de nombreuses expéditions en solitaire ou en compagnie d’autres grands voyageurs, en Amérique centrale et du sud, en Afrique de l’Est, désert du Danakil, en Asie et dans l’Himalaya au-dessus de 5000 mètres, à Madagascar (où il pourrait avoir découvert le dernier Mikéa)…  Voir répertoire en annexes.

Actuellement il travaille avec « un œil universel » sur le thème : « Peuples et cultures en voie d’extinction ». Sujet dans la suite logique de ses recherches ethnographiques et photographiques. Souvent ces peuples offrent l’hospitalité au photographe dans les contrées inhospitalières qu’il a parcourues sac au dos, avec pour seul passeport de survie : l’ouverture d’esprit.

Il a travaillé aussi sur des thèmes écologiques comme : « La terre n’en peut plus », anthropologiques comme, « Art sacré au pays des Mayas et Aztèques », ou des sujets de société : « L’art et la manière de porter ses rides dans d’autres civilisations ».
Il a réalisé de nombreuses expositions photographiques sur ces thèmes.

Ses recherches photographiques sur le portrait, l’urbain, le paysage, associent parfois la peinture- ou des techniques mixtes – à la photographie. Entre deux voyages il écrit en 2008 la première biographie sur le peintre et sculpteur Isaac Dobrinsky, réfugié pour échapper aux pogroms. Cet ouvrage bilingue a pour titre : « De l’autre à soi : Isaac Dobrinsky artiste de l’école de Paris ».

Avec ces va-et-vient entre plusieurs cultures, l’occidentale et les adoptives, Christian Puech a réussi à transformer une fiction de vie en réalité. L’explorateur puise sa force et son courage dans un idéal de mode de vie indépendante ouvert sur le monde réel et la diversité des expressions culturelles.

Christian Puech guerrier du désert du Danakil
Jeune pasteur guerrier du désert du Danakil

Engagé dans la défense de l’environnement il a écrit de nombreuses lettres ouvertes, lancé des alertes et fait des communications sur les réseaux sociaux, entre autres. Il a fait l’objet d’articles et d’interview radiophoniques et télévisuels tant à l’étranger (Brésil, Madagascar, Nicaragua, Guatemala) qu’en France. La récupération et la synthétisation dans des livres (dont il avait reporté la publication privilégiant les explorations) de ses photographies, recherches ethnographiques et rencontres passionnantes s’imposent maintenant pour lui.

Christian Puech préside l’association Témoins au bout du monde.

Deux carnets de voyages sont en voie d’achèvement.

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